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Marx est mort

Un petit garçon de quatre ans s’enfuit régulièrement de chez lui, guidé par un désir de communion avec la nature. Face au monde des adultes qu’il ne comprend pas, il se sent seul et inconsolable. Où trouver la douceur qui console ?
Cette question, qui demeure à l’âge adulte, revient sans cesse dans ce récit simple et poétique. L’auteur norvégien Jon Fosse y répond avec une profondeur et une sincérité qui résonnent d’autant plus dans un espace où le dialogue avec soi-même peut survenir naturellement. Nous préparerons pour vous cet espace propice à l’évasion.

« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ? »

Une question anodine qui laisse entendre la place qu’occupe aujourd’hui le travail dans nos vies ; de moins en moins équitablement réparti : certains cherchent en vain, tandis que d’autres portent le poids des baisses d’effectifs, et subissent une pression et des horaires en augmentation régulière.

Marx est mort est une pièce pour trois comédiens et un cercueil qui se déroule après un enterrement. Qui est allongé dans le cercueil ? Ce n’est pas le plus important. Notre constat de départ est celui-ci : quelque chose se meurt, dans le monde du travail. On ne sait pas très bien dire ce que c’est, on ne sait pas très bien quelle en est la cause, mais nous vivons actuellement une fin de cycle.

L’important est de toujours y croire : «L’histoire ne fait rien, c’est l’homme, réel et vivant qui fait tout.». Dans la continuité d’une démarche documentaire et citoyenne, à partir d’improvisations et de témoignages.

© Mathieu Edet

Création collective dirigée par : Raphaël Barani en collaboration avec Aleksandra de Cizancourt

Texte : Grego Pluym

Interprètes : Ariane Heuzé, Jérôme Fauvel, Antoine Amblard et Jean-Charles Di Zazzo

Scénographie : Gala Ognibene

Son : Raphaël Barani

Lumière : Felix Bataillou

Cie Les Grand Mâtins

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