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La Traviata

Du point de vue de l’écriture musicale, Verdi s’inscrit dans la tradition italienne héritée de Rossini (opera seria) mais fait également évoluer l’opéra sous l’influence du grand opéra à la française et du drame wagnérien.

Si la typologie des voix respecte certaines règles, le héros (ténor) aime une héroïne (soprano) mais un troisième personnage – tyran ou père (baryton) – s’oppose à leur union, l’ensemble s’inscrit dans une nouvelle dynamique. Verdi suit au plus près le déroulement de l’histoire et s’affranchit du cadre strict du récitatif et de l’air pour créer une mélodie plus fluide et donner plus de corps à ses personnages. Ceux-ci sont alors capables de faire évoluer leurs sentiments, d’exprimer leurs passions par la théâtralité du texte. Les conventions formelles se plient alors aux exigences du drame et permettent la mise en place d’une véritable psychologie des personnages par le recours à des expressions vocales plus variées.

La rapide succession des épisodes, la relation étroite entre un thème et un sentiment participent également à ce renouvellement. Ainsi, par une écriture toujours en mouvement, Verdi insuffle un nouveau dynamisme à l’opéra romantique.

© OHDS

Mise en scene : Thimothée Lerolle

Direction Musicale : David Hurpeau

Soliste : Jaesun Ko, Ismène Lanfant et Olivier Trommeschlager

Narrateur : Jean Lorrain

Orchestre : OHDS

Lumière : Félix Bataillou

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